Si notre génération porte en elle la mémoire du Refus global, le printemps érable est venu raviver ce souffle contestataire, nous invitant de nouveau dans « la beauté de la colère ». Colère désormais en filigrane contre les diktats néolibéraux qui nous enferment dans « le tout à l’économie » et l’impératif utilitaire. Pratiques artistiques multiples détonnent ainsi avec le métarécit économiciste. Entre le son et la parole, entre l’art pour l’art et l’art humaniste, d’une autonomie du monde des arts à un art engagé, des analystes, amoureux et praticiens de l’Art réfléchissent notre monde aux paysages modernes et postmodernes. « Oui, l’art a encore quelque chose à nous dire.